Le travail dans le monde

213 millions d’emplois devront être créés dans le monde dans les 5 prochaines années, selon l’Organisation internationale du travail (OIT). Une tâche immense qui incombera surtout aux pays en développement, qui sont en plein rattrapage économique sur les pays riches.Le fort développement démographique des grandes villes s’accompagne d’une forte croissance économique et donc d’emplois pour les ruraux venus grossir les rangs des urbains.
L’urbanité est un mode de vie de plus en plus fréquent, avec plus de 50% des habitants de la planète qui vivent dans les villes. Et l’attrait des villes est dû à la qualité et à la plus grande offre d’emplois que l’on y trouve.
Il est par exemple plus facile de trouver des offres d’emploi à Paris, grande métropole, que dans les campagnes. Et ce dans de très nombreux domaines. Il en est de même dans tous les pays.

Environ 200 millions demplois devront être créés au cours des cinq prochaines années pour absorber laugmentation de la population en âge de travailler dans les pays émergents et dans les pays en développement. C’est d’ailleurs déjà dans ces pays que se créent le plus d’emplois avec notamment une moyenne annuelle de 10,6 millions d’emplois créés en Afrique.

Un autre problème critique est celui du travail des enfants.
168 millions d’enfants (jusqu’à 17 ans) travaillaient dans le monde en 2012. Un chiffre en recul par rapport aux 215 millions de 2008, et en baisse d’un tiers comparé à 2000, selon l’Organisation internationale du travail.
85 millions d’enfants étaient concernés en 2012 par les travaux dangereux (compromettant la santé physique ou morale) dans les mines ou la construction, notamment.
C’est dans l’agriculture que l’on rencontre le plus d’enfants au travail. Ils sont aussi très nombreux dans le secteur informel (vendeur, porteur, réparateur, ramasseur d’ordures…) et dans le travail domestique.

> Article du Monde (16 juin 2014) sur le travail des enfants dans les mines d’or au Sénégal, pays ayant ratifié les conventions internationales sur ce thème

Le taux de chômage des jeunes est également une problèmatique majeure. Certains pays voient plus de la moitié de leurs jeunes au chômage (Espagne, Grèce), ce qui favorise la migration forcée de nombre d’entre eux.
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Enfin, la pauvreté d’un grand nombre de personnes au travail (gagnant moins de 2$/jour), notamment dans les pays d’Afrique sub-saharienne et d’Asie du Sud, ne leur permet pas de faire vivre leur famille décemment et freine la sortie du sous-développement de ces pays.
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Source : Organisation internationale du travail (OIT)

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