COP21 – Conférence des Nations unies sur les changements climatiques

Paris va accueillir la grande conférence internationale de l’ONU sur les changements climatiques, la COP21. Elle aura lieu du 29 novembre au 11 décembre 2015 et réunira environ 150 chefs d’tat et de gouvernement. Le but du jeu est qu’ils se mettent d’accord pour réduire, ou au moins limiter, l’augmentation de la température moyenne mondiale à +2°C d’ici 2100.Au-delà de ces +2°C, le climat va se dérégler à un niveau difficilement contrôlable. Plus de tempêtes, une désertification accrue, des inondations et événements climatiques catastrophiques majeurs en plus grand nombre sont envisagés.
En somme, une remise en cause du bien-être futur de l’humanité.
Mais comme d’habitude, les divers pays présents à la table des négociations ne sont pas d’accord. Principalement sur qui doit faire quoi.
Les pays les plus pollueurs, Chine et tats-Unis en tête, n’entendant pas freiner leur développement et leur croissance économique en signant un texte contraignant juridiquement. Ils militent pour une auto-régulation dont on sait par avance qu’elle ne fonctionne pas.
Les tats-Unis n’ont, par exemple, jamais signé le fameux protocole de Kyoto, qui engageait les pays participant à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ils ont depuis, tout comme la Chine et d’autres pays dont le développement économique a été fulgurant en quelques décennies, fait explosé leurs rejets dans l’atmosphère.
Toute la bataille risque donc de n’être qu’un simple échange verbal entre ceux qui veulent aller de l’avant en contraignant les pays les plus pollueurs à payer et à réduire leurs émissions de GES, et les pays qui n’ont pas l’intention de participer à l’effort de lutte contre le réchauffement climatique dont ils sont pourtant responsables en grande partie.
La voix des petits pays, la plupart pauvres et subissant les effets catastrophiques des changements climatiques, les îles ou les zones côtières en péril comme le Bangladesh, risque de disparaître dans le brouhaha des bonnes intentions de cette tribune de belles paroles sans fondement à résonance mondiale que promet d’être la COP21.

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