Carla Bruni-Sarkozy en visite au Burkina Faso

La première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, a effectué mercredi 11 février 2009 à Ouagadougou, au Burkina Faso, sa première visite officielle à des programmes de lutte contre le sida en tant qu’ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre cette maladie.Mme Bruni-Sarkozy a pris ses fonctions d’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme le 1er décembre dernier, journée mondiale de lutte contre le sida. Elle prête ainsi sa voix à des millions de femmes et enfants atteints directement ou indirectement par le VIH et le sida, a souligné le Fonds dans un communiqué.

Durant son séjour, elle devait visiter à Ouagadougou un centre d’information et de dépistage qui accueille les personnes désirant savoir si elles sont ou non séropositives. Elle devait aussi se rendre dans un hôpital pour rencontrer des femmes et enfants vivant avec le VIH ainsi que des responsables de la santé et des membres du personnel de santé qui travaillent dans le cadre des programmes subventionnés par le Fonds mondial.

Selon le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Burkina Faso compte 130 000 personnes vivant avec le VIH, dont presque la moitié sont des femmes. On estime également que près de 10 000 enfants vivent avec le VIH.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme finance au Burkina Faso deux programmes de lutte contre le VIH et le sida. Une grande partie des ressources du Fonds mondial est allouée à des programmes d’information et de prévention contre la maladie qui s’adressent particulièrement aux jeunes femmes et aux adolescents, ainsi qu’à des programmes d’amélioration des services de santé spécifiques à la mère et l’enfant. Les programmes subventionnés par le Fonds mondial permettent à de plus en plus de femmes séropositives enceintes d’avoir accès aux traitements antirétroviraux.

Les subventions du Fonds mondial servent aussi à la formation du personnel de santé, par la promotion de services de conseils et de dépistage volontaire du VIH et par la distribution de préservatifs gratuits.

Source : ONU

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