Bilan du Sommet de la FAO

Le sommet de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) du 16 au 18 novembre 2009 clôt ces trois jours de réunions par un bilan plutôt mince. L’absence d’une date butoire pour éradiquer la faim dans le monde, qui touche à ce jour plus d’un milliard d’individus, marque l’incertitude de l’échéance de ces objectifs. De plus, le faible nombre de dirigeants mondiaux présents a entraîné un certain consensus au sein des décisions ; seul parmi les chefs d’état du G8, Silvio Berlusconi (président du Conseil italien) était présent en qualité d’hôte.Présidé par Jacques Diouf, le rassemblement a surtout mis l’accent sur la recherche d’un partenariat mondial entre les différents acteurs (états, organismes, organisations non gouvernementales telle qu’Oxfam, qui était présente), afin de mieux harmoniser les politiques en faveur du développement agricole et permettre ainsi une meilleure coordination entre les services.
Les Nations unies disposent par exemple de trois organisations distinctes pour s’occuper de la faim dans le monde.
Tout d’abord la FAO, dont les activités consistent essentiellement à offrir une expertise pour les gouvernements. Elle gère également l’aide alimentaire d’urgence, même si cette fonction a quelque peu été reléguée au Programme alimentaire mondial (PAM) après sa création, en 1963.
L’aspect financier relève du Fonds international de développement agricole (FIDA), qui se définit comme une banque d’aide au développement et travaille en collaboration avec la Banque Mondiale.
Sur ce dernier point, la tentative du président Diouf de lever 44 milliards de dollars afin de lutter contre la famine est restée vaine.

Liza Kroh

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