4.6 milliards d’abonnés au téléphone mobile

L’utilisation des technologies de l’information connaît un essor fulgurant avec le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile devant atteindre les 4.6 milliards d’ici à la fin de l’année, selon les dernières données de l’organe des Nations Unies spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication.Le rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT), livré au Salon World Telecom 2009 qui se déroule à Genève, indique également que le nombre d’abonnés au large bande mobile devrait franchir la barre des 600 millions en 2009, après avoir dépassé le nombre d’abonnés au large bande fixe en 2008.

L’accès aux technologies mobiles connait une croissance importante dans les pays en développement, indique le rapport, même si les taux de pénétration du large bande mobile demeurent peu élevés dans de nombreux pays africains et dans d’autres pays en développement

Plus d’un quart de la population mondiale est désormais connectée et utilise l’Internet, démontrant qu’il existe un immense marché potentiel des dispositifs de convergence, à un moment où les marchés de la téléphonie mobile, de la télévision et de l’Internet tendent à s’interpénétrer.

De plus en plus d’utilisateurs optent par ailleurs pour l’accès Internet à haut débit et le nombre d’abonnés au large bande fixe a plus que triplé, passant de 150 millions en 2004 à environ 500 millions fin 2009 d’après les estimations.

Le contraste entre la progression rapide de l’Internet à haut débit dans les pays développés et la situation dans les pays en développement est saisissant. En Afrique par exemple, on ne compte qu’un seul abonné au large bande fixe pour 1 000 habitants, contre 200 abonnés environ pour 1 000 habitants en Europe. C’est en Afrique, région où les niveaux de revenu sont les plus bas, que les prix relatifs des services TIC (notamment du large bande) sont les plus élevés. Il ressort du rapport que le premier marché du large bande fixe au monde est celui de la Chine, qui a devancé son plus proche rival, les Etats-Unis, à la fin de 2008.

« La fracture numérique reste importante et une fracture au niveau du large bande est en train d’apparaître, à laquelle il faut remédier sans tarder », s’inquiète Sami Al Basheer, directeur du Bureau de développement des télécommunications.

« Les technologies de l’informations et des communications sont essentielles aux habitants des pays en voie de développement pour qu’ils puissent participer à l’économie du savoir du 21ème siècle. Les services santés et l’éducation sont positivement affectés par l’essor de ces technologies », a dit pour sa part Hamadoun Touré, secrétaire général de l’UIT.

Source : UIT

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