Immense plaque de déchets dans le Pacifique

A la suite du puissant séisme et du tsunami dévastateur qui a suivi au Japon en mars dernier, des millions de tonnes de déchets de toutes sortes ont été dispersées. Environ 25 millions de tonnes sont restées à terre, mais beaucoup de déchets ont été entraînés en mer, et vont aller grossir l’immense plaque de déchets du Pacifique.Ces millions de tonnes de débris proviennent du reflux du tsunami, qui a pénétré jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur des terres et ravagé environ 300 kilomètres de côtes. 500 km2 ont été submergés à cette occasion, relâchant des millions de tonnes de débris divers : plastiques, métaux, déchets industriels, bois, matériaux divers, épaves de bateaux, conteneurs, bouteilles…

 

Les plus lourds ont coulé et vont se retrouver au fond de la mer. Mais un certain nombre d’entre eux vont aller rejoindre ce que l’on appelle déjà la plaque du Pacifique.
Cette immense plaque se trouve à la convergence des courants marins qui tournent autour du Pacifique Nord. 
En quelques années, les déchets et débris divers flottants se réunissent en un lieu unique, sur une immense zone située entre Hawaii et la Californie (voir cartes dans la colonne centrale).
Cette incroyable pollution répand dans l’environnement en se fragmentant, entre autres des particules de plastique qui sont ingérées par les animaux : oiseaux, poissons, mammifères marins etc…

Cela créé chez eux des troubles divers : occlusions, étouffements, troubles de la mobilité.
Cette plaque de déchets est également dangereuse pour les activités humaines : collisions avec des bateaux ou des sous-marins, pêche de poissons intoxiqués par exemple.
Cela fait des dizaines d’années que les scientifiques alertent sur cette plaque de déchets, et les études qu’ils ont réalisé montrent que le problème ne s’atténue pas, bien au contraire. Chaque année, la plaque prend de l’ampleur avec l’apport de détritus du monde entier.
Cette plaque de déchets est désormais sous la responsabilité internationale, du fait de sa présence dans les eaux internationales.
Il est donc plus que temps d’agir et de commencer à endiguer le phénomène en mettant en place des moyens logistiques.
Voir cartes dans colonne centrale ->

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