Guinée équatoriale

Nom officielRépublique de Guinée équatoriale
Nom propreRepública de Guinea Ecuatorial (es) ; República da Guiné Equatorial (pt)
ContinentAfrique
Sous-continentAfrique subsaharienne
Population (palmarès : 155e)2 015 334 habitants (2018)
Croissance démographique2,67 % / an
Superficie28 051 km²
Densité71,85 habitants / km²
PIB (palmarès : 138e)13,317 milliards $USD (2018)
PIB/habitant (palmarès)10 174 $USD (2018)
Croissance du PIB-2,90 % / an (2018)
Espérance de vie (palmarès)58,40 ans (2018)
Taux de natalité35,00 ‰ (2014)
Indice de fécondité4,83 enfants / femme (2014)
Taux de mortalité (palmarès)10,76 ‰ (2014)
Taux de mortalité infantile (palmarès)68,20 ‰ (2015)
Taux d'alphabétisation98,26 % (2015)
Langues officiellesEspagnol, Français, Portugais
MonnaieFranc CFA (XAF)
IDH (palmarès : 181e)0,588 / 1 (2018)
IPE (palmarès)60,40 (2018)
Nature de l'ÉtatRépublique - Dictature militaire de facto
Chef de l'ÉtatPrésident Teodoro Obiang Nguema Mbasogo
Fête nationale12 octobre (indépendance de 1968)
Codes ISOGQ, GNQ
GentiléÉquatoguinéenne, Équatoguinéen ou Guinéo-équatorienne, Guinéo-équatorien
Touristes (palmarès)6 000 personnes (2012)
Guinée équatoriale – petite
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La Guinée équatoriale est un pays d’Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l’une continentale, bordée par le Cameroun et le Gabon, l’autre insulaire avec l’île de Bioko (où se trouve la capitale Malabo, principale aire urbaine du pays) et l’île d’Annobón.

Malabo, capitale de la Guinée équatoriale
Malabo, capitale de la Guinée équatoriale. Photo : Ipisking

Longtemps considérée, à juste titre, comme l’un des pays les moins avancés d’un point de vue du développement, la Guinée équatoriale est en train de sortir rapidement de cet état. Les récentes découvertes de gisements pétroliers et gaziers ont propulsé l’économie de ce petit pays éparpillé entre une île principale au relief tourmenté et un territoire presque vierge sur le continent. Mais le pays est ainsi très dépendant de l’extérieur et donc des aléas des prix des matières premières sur les marchés mondiaux. Sa croissance économique, explosive certaines années, peut littéralement dévisser l’année suivante.
Les infrastructures, jusqu’alors très déficientes, commencent à être mises à niveau dans plusieurs domaines, lentement mais sûrement, et des investissements dans les secteurs publics ont été réalisés. Des ponts, routes et autoroutes ont été construits et d’autres sont en construction, avec l’ambition de relier les pays limitrophes au port de Bata, deuxième aire urbaine du pays, et permettre un développement des échanges commerciaux de toute la région.
Symbole de ce développement à marche forcée, la construction d’une ville entièrement nouvelle au coeur de la jungle, Oyala, a été entamée et devrait être complétée vers 2025-2030. L’objectif est d’en faire la future capitale du pays. Celle-ci devrait accueillir entre 160 000 et 200 000 habitants, compter une grande université de 10 000 étudiants, devenir un centre administratif, touristique, commercial. Elle permettra de décongestionner Bata, la grande ville du littoral, vers laquelle se précipitent de nombreux habitants de toute la région continentale. Une nouvelle autoroute relie d’ailleurs les deux villes entre elles.
Le président considère que l’actuelle capitale, Malabo, n’est plus aussi sûre pour sa sécurité et celle de son gouvernement.
Bien qu’une partie des revenus du pays, issus à plus de 76 % de l’industrie des hydrocarbures, soit accaparée par un nombre restreint d’individus proches du sommet de l’État, les retombées pour la population commencent enfin à se faire sentir.
La corruption, endémique dans le pays depuis des décennies, tendrait à se faire moins prégnante grâce à l’entrée de la Guinée équatoriale dans le concert économique des nations.
Reste qu’un dictateur, qui s’auto-définit « président », dirige le pays d’une main de fer depuis 1979. Ces dernières années, il a tout de même commencé, timidement, à donner des gages de démocratisation. Mais passé l’effet d’annonce, il faudrait que cela se concrétise dans les faits, ce qui n’est pas le cas. Les droits humains sont toujours bafoués, la liberté de la presse n’est pas respectée, les élections sont de la poudre aux yeux et… le dictateur est toujours en place, avec toute sa clique corrompue.

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Aires urbaines (2017)
Aire urbainePopulation
Malabo476 564 habitants
Bata290 712 habitants
Oyala25 000 habitants
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Divisions administratives
ProvincesPopulationSuperficie
Annobón5 232 habitants17 km²
Bioko Nord (Bioko-Norte)476 564 habitants776 km²
Bioko Sud (Bioko-Sur)207 254 habitants1 241 km²
Centre Sud (Centro-Sur)222 449 habitants9 931 km²
Kié-Ntem248 039 habitants3 943 km²
Littoral (Litoral)405 203 habitants6 665 km²
Wele-Nzas398 183 habitants5 478 km²
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