Gaza : Le Conseil des droits de l’homme décide d’envoyer une mission d’enquête

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a décidé lundi d’envoyer une mission internationale indépendante chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme par Israël à Gaza, à l’issue d’une session extraordinaire sur la situation dans le territoire palestinien où l’armée israélienne mène une offensive militaire depuis plus de deux semaines.Dans une résolution adoptée par 33 voix pour, 1 voix contre et 13 abstentions, le Conseil a décidé de créer cette mission chargée de collecter des éléments d’information sur « toutes les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international par la puissance occupante contre le peuple palestinien à travers le Territoire palestinien occupé ».

La résolution, qui appelle « à la cessation immédiate des attaques militaires israéliennes à travers le Territoire palestinien occupé » et au retrait immédiat par Israël de ses forces militaires de la bande de Gaza, demande également au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, d’enquêter sur les récentes attaques contre des installations de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza, en particulier des écoles, qui ont causé des dizaines de morts chez les civils palestiniens, dont des femmes et des femmes.

Le Conseil des droits de l’homme demande également dans cette résolution que « la puissance occupante arrête de viser des civils et des installations médicales et du personnel de santé et de détruire systématiquement le patrimoine culturel ».

Le Conseil des droits de l’homme avait ouvert vendredi sa session extraordinaire sur la situation à Gaza. A l’ouverture de cette session, la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, avait appelé à une enquête sur les violations des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé. Elle avait souligné que certaines des violations pourraient constituer des crimes de guerre impliquant la responsabilité personnelle de leurs auteurs.

La session extraordinaire avait été requise par l’Egypte au nom du groupe des Etats arabes et du groupe des Etats africains, par le Pakistan au nom de l’Organisation de la conférence islamique et par Cuba au nom du Mouvement des Non-alignés.

Source : ONU

Partager cet article