La fin du cessez-le-feu temporaire décrété au Sri Lanka par le gouvernement dans son conflit avec les rebelles des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) a été marqué par de féroces combats à proximité de la « zone à l’abri des tirs », avec des tirs à l’arme légère, au mortier et des attaques aériennes.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 64 000 personnes ont fui les zones de conflit, dont 63 000 sont relogées dans des camps et quelques 800 se trouvent dans des hôpitaux, a rapporté un porte-parole du Secrétaire général.
La Croix-Rouge internationale a réussi à évacuer 988 personnes de la zone sans tirs au cours du cessez-le-feu, mais l’ONU continue à déplorer la rétention par la force de nombreux civils par les LTTE, ainsi que l’utilisation des civils comme boucliers humains.
Selon l’OCHA, un navire transportant 1 030 tonnes de fournitures humanitaires est en cours de chargement avec pour destination la zone sans tir. Il devrait y arriver dans trois jours.
Parallèlement, dans les camps de la région de Vanni, les constructions d’abris, l’ouverture de nouveaux sites, le soutien éducatif, les soins de santé et l’assistance en matière d’eau et d’hygiène se poursuivent, mais les services d’eau et d’hygiène restent inadéquats.
D’autre part, toujours selon l’OCHA, la poursuite de l’utilisation des écoles pour les personnes déplacées continue de peser sur le système éducatif dans le district, ce qui affecte tant les personnes déplacées que les élèves des zones d’accueil.
Source : ONU
