Journée mondiale de la liberté de la presse

Le 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. En 2008, 41 journalistes, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), 60 selon Reporters sans frontières, ont été tués dans l’exercice de leur profession dans le monde. Des centaines d’autres ont été brutalisés, emprisonnés et censurés. Seule la liberté de la presse peut assurer à un pays la démocratie.« Il est choquant de constater que le nombre d’attaques contre les journalistes reste élevé », déclare le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un message publié à l’occasion de la célébration dimanche de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), 11 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis le début de cette année. Parmi eux, Lasantha Wickrematunge, un journaliste sri lankais assassiné en janvier et qui a reçu à titre posthume le Prix mondial de la liberté de la presse pour 2009 décerné par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Le CPJ indique également qu’au 1er décembre 2008, 125 journalistes étaient emprisonnés, certains depuis des années. Trois pays comptent pour la moitié de ces cas : la Chine, Cuba et l’Erythrée. « J’appelle tous les gouvernements qui détiennent des journalistes à s’assurer que leurs droits sont pleinement respectés, dont le droit de faire appel et de se défendre soi même contre les accusations », déclare Ban Ki-moon dans son message.

« Le meurtre et la détention ne sont que les formes les plus brutales qui font taire les journalistes. Souvent la peur conduit les journalistes à l’autocensure. Ceci, aussi, est inacceptable. Les journalistes doivent être en mesure de faire leur travail, libres de toute intimidation et harcèlement », ajoute-t-il.

Le Secrétaire général se déclare aussi préoccupé par les gouvernements qui suppriment l’accès à l’internet et s’attaquent aux journalistes travaillant sur le web. Selon le CPJ, 45% des employés de médias emprisonnés dans le monde sont des blogueurs.

Source : UNESCO

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