Palestine : il faut mettre fin au blocus israélien de Gaza

Des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales (ONG) ont rassemblé leurs voix mercredi 17 juin pour exprimer leur vive préoccupation quant à la poursuite du blocus imposé par Israël contre la bande de Gaza, depuis deux ans déjà.« Ces sanctions indiscriminées affectent la totalité de la population de 1,5 million de personnes, alors que les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes », indique un communiqué publié à Jérusalem.

Parmi la trentaine de signataires de l’appel, on compte notamment l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Action contre la Faim, Médecins du Monde, Oxfam International.

La quantité de biens autorisés à entrer à Gaza aux termes du blocus représente le quart de ce qui était autorisé avant le blocus. Par ailleurs, 8 camions sur 10 contiennent de la nourriture mais seuls dix-huit sortes d’aliments sont autorisées. Même les vêtements et les chaussures, les jouets et les manuels scolaires sont prohibés régulièrement.

L’étouffement de l’économie de Gaza a conduit à un chômage et à un taux de pauvreté sans précédent ainsi qu’à une totale dépendance de l’aide internationale.

« Les civils ordinaires ont perdu toute qualité de vie alors qu’ils luttent pour survivre », indique le communiqué.

Par ailleurs, les conséquences de l’opération militaire israélienne restent visibles puisque les matériaux de reconstruction restent interdits. Des milliers de personnes continuent de vivre avec des trous dans leurs murs, des vitres cassées et pas d’eau courante.

« Le peuple de Gaza doit pouvoir avoir une alternative d’espoir et de dignité. Permettre le développement humain et la prospérité est une des étapes essentielles vers l’établissement d’une paix durable », affirment les agences et ONG.

Source : ONU

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