La Convention contre les bombes à fragmentation va entrer en vigueur

Les Nations Unies ont annoncé que le traité international interdisant l’usage, la fabrication et la vente des bombes à fragmentation entrerait en vigueur le 1er août 2010. En effet, 30 pays ont jusqu’à présent signé et ratifié le traité, les deux derniers en date étant le Burkina Faso et la Moldavie, permettant ainsi l’entrée en vigueur de la Convention.Au total, ce sont 104 pays qui ont participé à la conférence de Dublin en mai 2008. La Convention est depuis décembre de la même année ouverte à la signature à Oslo.
Malheureusement, le texte n’est contraignant que pour les états qui l’ont signé et ratifié. Parmi eux, on trouve notamment la France, l’Allemagne, l’Espagne. Le Royaume-Uni, et l’Italie l’ont signé mais pas encore ratifié.
Un certain nombre de pays producteurs et utilisateurs de ces engins de mort n’étaient en effet même pas présents à la conférence de Dublin, démontrant ainsi leur mépris des règles du droit international. Ces pays sont notamment les Etats-Unis, la Russie, la Chine, Israël, le Pakistan.


Eléments d’une bombe à fragmentation


Enfant victime d’une bombe à fragmentation

Les bombes à fragmentation explosent alors qu’elles sont encore en l’air, dispersant des centaines d’éclats dans toutes les directions.
Ces éclats font ainsi beaucoup de dégâts lorsqu’elles sont tirées sur des populations civiles, comme c’est désormais très souvent le cas.
Ces armes se présentent sous forme d’obus tirés depuis un avion, ou de mines dispersées au sol.

L’entrée en vigueur de cette convention est une bonne nouvelle pour tous les défenseurs des droits humains. C’est un pas dans la bonne direction, mais il ne suffira pas à lui seul à mettre un terme à l’utilisation de ces armes sales.

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