Le Honduras est un pays situé en Amérique centrale. Il est bordé au nord par la mer des Caraïbes, à l’ouest par le Guatemala, au sud par le golfe de Fonseca qui ouvre sur l’océan Pacifique, le Salvador et le Nicaragua.
Le pays est riche en ressources naturelles : mines, forêts (la déforestation illégale est d’ailleurs un souci majeur), agriculture, industries, notamment du textile, sont les points forts de son économie, qui a ces dernières années connu des taux de croissance élevés. Pourtant, la grande majorité de la population ne voit pas son niveau de vie augmenter, 59 % des Honduriens vivant toujours sous le seuil de pauvreté (2019). Les paysans vont régulièrement grossir les bidonvilles qui pullulent autour des grandes villes, particulièrement la capitale Tegucigalpa, dont la population a explosé pour approcher les 3 millions d’habitants, et San Pedro Sula, qui est devenue la deuxième plus grande aire urbaine du pays avec 2,5 million d’habitants. Les infrastructures, notamment sanitaires, sociales, d’éducation, de transports etc… sont totalement inadaptées, et de nombreux problèmes risquent d’être difficiles à résoudre : délinquance, prostitution, sécurité, assainissement de l’eau, pollution, trafic automobile. Le pays est trop souvent géré par les autorités à la manière d’une « république bananière », la violence envers les minorités, dont une forte composante est la communauté amérindienne, et la corruption restent endémiques au Honduras. Selon l’ONU, le Honduras est d’ailleurs le pays le plus violent hors des zones de guerre. Un triste palmarès. La faiblesse d’Etat de droit freine clairement le développement du pays, de par son isolement dans la communauté internationale, et notamment d’une partie de ses voisins.