Bangladesh

Le Bangladesh est un pays d’Asie du Sud faisant partie du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l’Inde, il a également une petite frontière commune avec la Birmanie.

Les inondations à répétition qui submergent le pays sont la cause d’un sous-développement croissant. La situation géographique favorise cet état de fait, avec la réunion de deux des plus grands fleuves du monde, le Gange et le Brahmapoutre.
Le pays n’arrive pas à sortir de cette crise perpétuelle. La majorité du territoire est sujet aux inondations, alors même que la densité de population, 1 144 habitants au km², est la plus importante au monde, si l’on excepte les micro-États. Les campagnes sont plus densément peuplées que certaines villes des États-Unis !

Les paysans sont les principales victimes de ces inondations, et tout le golfe du Bengale s’effrite au fil des ans. Pourtant des solutions existent, mises en oeuvre notamment aux Pays-Bas. Mais les moyens demandés sont énormes et inexistants sur place, et la communauté internationale à les yeux tournés ailleurs. En attendant, des dizaines de millions de Bangladais s’entassent dans des bidonvilles, et les campagnes sont la proie des éléments.
La situation pourrait commencer bientôt à s’améliorer un peu, car le pays est sur un rythme de croissance économique très favorable. En 2016, sa croissance économique a été de +7,11 %, et le PIB par habitant a fortement progressé ces dernières années, passant de 976 $USD en 2013 à 1385 $USD en 2016. Les investissements nécessaires dans les infrastructures de base devraient donc être mis en oeuvre dans les prochaines années grâce à la progression de la production de richesses.
La capitale Dacca a vu sa population exploser depuis le début du siècle, avec un doublement démographique. La métropole compte actuellement environ 18,6 millions d’habitants, et le mouvement d’urbanisation, qui en est à ses début dans le pays, n’est pas près de s’arrêter.

Enfin, le pays vient de signer une entente avec l’Inde concernant leur frontière commune, après des décennies de conflit larvé. Les centaines d’enclaves et exclaves qui parsèment la frontière et dans lesquelles environ 50 000 personnes habitent, vont être échangées, et la vie de ces milliers d’habitants grandement améliorée.