PopulationData.net

Cuba

Nom officiel République de Cuba
Nom propre República de Cuba (es)
Continent Amériques
Sous-continent Antilles
Population (palmarès : 85e) 11 280 651 habitants (2020)
Croissance démographique 0,32 % / an
Superficie 109 884 km²
Densité 102,66 habitants / km²
PIB (palmarès : 67e) 96,851 milliards $USD (2017)
PIB/habitant (palmarès) 8 541 $USD (2017)
Croissance du PIB 1,80 % / an (2017)
Espérance de vie (palmarès) 78,70 ans (2018)
Taux de natalité 10,40 ‰ (2018)
Indice de fécondité 1,65 enfants / femme (2018)
Taux de mortalité (palmarès) 9,50 ‰ (2018)
Taux de mortalité infantile (palmarès) 4,00 ‰ (2018)
Taux d'alphabétisation 100,00 % (2020)
Langues officielles Espagnol
Monnaie Peso cubain (CUP) ; Peso cubain convertible (CUC​)
IDH (palmarès : 102e) 0,778 / 1 (2018)
IPE (palmarès) 63,42 (2018)
Nature de l'État État communiste à parti unique
Chef de l'État Président Miguel Díaz-Canel
Fête nationale 10 décembre (indépendance de 1898)
Codes ISO CU, CUB
Gentilé Cubaine, Cubain
Touristes (palmarès) 4 275 558 personnes (2019)
Voir toutes les cartes

Cuba est un État insulaire des Caraïbes formé de l’île de Cuba (la plus grande île des Antilles), de l’île de la Jeunesse (appelée île aux Pins jusqu’en 1976) et d’environ 1600 autres petites îles. Il est situé, au nord des Antilles, à la confluence de la mer des Caraïbes, du golfe du Mexique et de l’océan Atlantique ; au sud des États-Unis et des Bahamas et à l’est du Mexique. Cuba est la deuxième île la plus peuplée des Caraïbes.

Che Guevara (gauche) et Fidel Castro en 1961. Photo : Alberto Korda/Musée Che Guevara

S’opposant à la politique des États-Unis dans la région, qui soutenait notamment l’ancien dictateur du pays, Fulgencio Batista, Fidel Castro a pris la tête d’une révolution qui a aboutit en 1959 à sa prise du pouvoir.
Depuis lors, le pays vit sous une dictature socialiste et aussi sous un embargo illégal de la part des États-Unis, initié dès 1962, et qui continue à avoir cours actuellement (illégalité confirmée chaque année par un vote de l’ONU). Cet embargo a considérablement gêné le développement du pays, qui a pourtant réussi à résister et à survivre. Il a reçu notamment l’aide de l’URSS (entraînant notamment la « Crise des missiles » de 1962), jusqu’à la fin des années 1980.

La Havane, vieille ville, la nuit, Cuba. Photo : Gabriel Rodríguez

Par exemple, contrairement à bon nombre des dictatures, militaires pour la plupart, Cuba a su développer considérablement le bien-être de sa population. Les habitants disposent en effet de l’un des meilleurs systèmes d’éducation et de santé du monde, et il fait partie des pays les plus développés selon l’Indice de développement humain. Le pays exporte d’ailleurs avec succès ses médecins, qui interviennent dans de nombreuses régions du monde où l’on manque de praticiens.
Malgré tout, les droits humains fondamentaux y sont restreints (liberté d’opinion et d’expression notamment), et les déplacements à l’étranger également.
Avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama aux États-Unis, les relations s’étaient améliorées, et des ambassades ont été rouvertes des deux côtés. Une normalisation des relations diplomatiques était en cours. Les voyages des uns et des autres s’en trouvaient facilités, même si le Congrès américain freinait l’ouverture et l’arrêt de l’embargo pour des raisons idéologiques. L’arrivée de Trump et de son administration d’extrême droite à la tête des États-Unis ont radicalement changé la donne. La nouvelle administration américaine est de nouveaux très hostile à Cuba et ne souhaite pas, contrairement au président Obama, un rapprochement entre les deux pays, soutenant ainsi les anti-castristes ayant fui le pays, réfugiés principalement en Floride. C’est d’ailleurs avec leur aide que la CIA a tenté à maintes reprises d’assassiner Fidel Castro (plus de 600 fois !) et d’envahir l’île (Baie des Cochons) militairement pour remettre en place une dictature d’extrême droite proche de leurs intérêts.

Fidel Castro, père de la révolution cubaine et icône mondiale, est mort à l’âge de 90 ans à La Havane, le 25 novembre 2016.

Voir toutes les cartes ou tous les articles liés
Aires urbaines (2017)
Aire urbaine Population
La Havane 2 130 081 habitants
Santiago de Cuba 510 563 habitants
Holguín 350 987 habitants
Camagüey 326 743 habitants
Santa Clara 243 416 habitants
Bayamo 237 789 habitants
Guantánamo 229 550 habitants
Las Tunas 206 096 habitants
Pinar del Rio 190 931 habitants
Cienfuegos 174 478 habitants
Matanzas 154 857 habitants
Ciego de Ávila 151 010 habitants
Cárdenas 147 419 habitants
Sancti Spíritus 140 648 habitants
Manzanillo 130 793 habitants
Palma Soriano 125 412 habitants
Contramaestre 106 469 habitants
Mayarí 101 465 habitants
Varadero 26 995 habitants
Voir toutes les aires urbaines
Divisions administratives
Provinces Population Superficie
Artemisa 506 203 habitants 4 003 km²
Camagüey 772 210 habitants 15 386 km²
Ciego de Ávila 434 914 habitants 6 972 km²
Cienfuegos 407 695 habitants 4 189 km²
Granma 831 223 habitants 8 374 km²
Guantánamo 512 964 habitants 6 168 km²
Holguín 1 034 331 habitants 9 216 km²
Île de la Jeunesse (Isla de la Juventud) 84 532 habitants 2 419 km²
La Havane (La Habana) 2 130 081 habitants 728 km²
Las Tunas 537 221 habitants 6 593 km²
Matanzas 709 707 habitants 11 792 km²
Mayabeque 381 689 habitants 3 744 km²
Pinar del Río 588 272 habitants 8 884 km²
Sancti Spíritus 466 359 habitants 6 777 km²
Santiago de Cuba 1 053 966 habitants 6 228 km²
Villa Clara 787 857 habitants 8 412 km²
Voir toutes les divisions administratives
Voir aussi
Quitter la version mobile