La Journée internationale de la Femme a lieu le 8 mars, avec pour toile de fond la lutte contre la violence faite aux femmes de par le monde. Dans de nombreux pays en effet, les femmes et les jeunes filles sont victimes des pires violences sexuelles, de menaces, d’esclavagisme, de traite, de sexisme et de discriminations.
La société humaine a pourtant autant besoin des femmes que des hommes pour évoluer librement et de manière optimale.
Dans de trop nombreux pays, les conflits en cours font plus de victimes civiles, et surtout des femmes et des enfants, que de belligérants.
Par exemple dans la guerre en cours dans l’est de la République démocratique du Congo, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait état du « cas d’une jeune fille de 18 ans de Nyamilima, au Nord Kivu, violée et torturée par quatre soldats et laissée quasiment pour morte. Elle a été recueillie dans un hôpital de Goma où elle était traitée de la fistule, une rupture de la paroi entre le vagin et le rectum qui rend incontinent et qui l’exposait à l’ostracisme de sa communauté. »
Il a déclaré que « la violence sexuelle contre les femmes est un crime contre l’humanité. »
En Haïti, « il y a une conception des rapports entre les hommes et les femmes basée sur l’inégalité », fait remarquer Magalie Marcelin, une des responsable de l’organisation Kay Fanm.
Mme Marcelin poursuit : cette discrimination porte l’homme à se considérer comme étant le chef de la femme. Chaque fois qu’il veut obtenir l’obéissance de celle-ci, il est porté à exercer une forme de violence. Et cette inégalité est vécue dans la vie de tous les jours à travers les institutions et la religion. »
Dans certains pays, une femme sur trois subie des violences, viols, agressions, juste parce qu’elle est une femme. C’est inacceptable et cela doit cesser immédiatement. Les hommes n’ont pas à se considérer comme étant les détenteurs des droits des femmes, et doivent les respecter et les protéger contre toutes formes de violences.
Source : ONU
