UNESCO : Irina Bokova désignée directrice générale

Les 58 membres du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont désigné mardi la Bulgare Irina Bokova, ancienne ministre des affaires étrangères, comme candidate au poste de directrice générale de l’Organisation.Cette nomination sera soumise le 15 octobre prochain à la Conférence générale qui réunit les représentants des 193 états membres de l’Organisation, a précisé l’UNESCO dans un communiqué.

Après le 5ème tour de scrutin, le président du Conseil exécutif, Olabiyi Babalola Joseph Yaï (Bénin), a annoncé le résultat : « Irina Bokova, candidate présentée par la Bulgarie a été désignée par le Conseil exécutif à la majorité des suffrages exprimés. Trente et une voix se sont portées sur son nom ».

Mme Bokova, qui a remporté une victoire serrée face à l’Egyptien Farouk Hosny, sera la première femme à diriger l’UNESCO, dont le siège est à Paris. Elle remplacera le Japonais, Koïchiro Matsuura, pour un mandat de quatre ans.

Née en 1952 à Sofia, Mme Bokova est actuellement ambassadrice de Bulgarie en France et déléguée permanente de son pays auprès de l’UNESCO. Diplomate de carrière formée à l’Institut des relations internationales de Moscou et à l’University of Maryland (Etats-Unis) – et femme politique, elle a été vice-ministre des Affaires étrangères (1995-97) et ministre des Affaires étrangères (1996-97). Candidate à la Vice-Présidence de la République en 1996, elle a pris position pour l’adhésion de son pays à l’OTAN et à l’Union européenne.

Les huit autres candidats en lice pour le poste de directeur général de l’UNESCO étaient : Ina Marciulionyte (Lituanie) ; Mohammed Bedjaoui (Algérie) ; Farouk Hosny (Egypte) ; Sospeter Mwijarubi Muhongo (République-Unie de Tanzanie) ; Alexander Vladimirovich Yakovenko (Fédération de Russie) ; Ivonne Juez de A. Baki (Equateur) ; Benita Ferrero-Waldner (Autriche) ; Nouréini Tidjani-Serpos (Bénin).

La direction de L’UNESCO par M. Matsuura est entâchée par de nombreuses affaires de corruption, favoritisme et malversations mettant en péril la survie même de l’institution. Il est à espérer que la nouvelle directrice générale saura remettre sur le bon chemin cet organisme qui oeuvre pour le rapprochement des peuples du monde autour de la culture.

Source : UNESCO

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