Incertitudes politiques en Bolivie

Jeanine Áñez
Jeanine Áñez, présidente par intérim de la Bolivie. Photo : Wikipédia

L’ancien président Evo Morales, pourtant réélu fin octobre malgré les pressions internes et externes, a quitté le pays après avoir été forcé de démissionner par l’armée, et s’est réfugié au Mexique à l’invitation de celui-ci. Il a été remplacé à la tête du pays par Jeanine Áñez, auparavant seconde vice-présidente de la chambre des sénateurs, qui devient présidente par intérim. Elle était une opposante de droite au président Morales.

Ce coup d’État, ou ce qui s’apparente à un coup d’État et est dénoncé comme tel par Evo Morales et ses soutiens nationaux comme internationaux, est soutenu par les États-Unis (et certains pays voisins), qui y voient une manière de relancer l’influence américaine sur le sud du continent. Les États-Unis ont d’ailleurs immédiatement reconnu la nouvelle chef de l’État. La présidente s’est empressée en retour de reconnaître l’opposant vénézuélien Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela.

Depuis des semaines, des heurts opposaient les militants des deux camps dans tout le pays. Des incidents parfois graves, avec au moins 8 morts depuis l’élection d’Evo Morales le 20 octobre dernier.

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