
Nom officiel | République de Gambie |
Nom propre | Republic of The Gambia (en) |
Continent | Afrique |
Sous-continent | Afrique subsaharienne |
Population (palmarès : 149e) | 2 207 816 habitants (2018) |
Croissance démographique | 3,20 % / an |
Superficie | 10 689 km² |
Densité | 206,55 habitants / km² |
PIB (palmarès : 200e) | 1,624 milliards $USD (2018) |
PIB/habitant (palmarès) | 712 $USD (2018) |
Croissance du PIB | 6,60 % / an (2018) |
Espérance de vie (palmarès) | 61,70 ans (2018) |
Taux de natalité | 42,14 ‰ (2014) |
Indice de fécondité | 5,72 enfants / femme (2014) |
Taux de mortalité (palmarès) | 8,73 ‰ (2014) |
Taux de mortalité infantile (palmarès) | 47,90 ‰ (2014) |
Taux d'alphabétisation | 73,19 % (2015) |
Langues officielles | Anglais |
Monnaie | Dalasi (GMD) |
IDH (palmarès : 212e) | 0,466 / 1 (2018) |
IPE (palmarès) | 42,42 (2018) |
Nature de l'État | République |
Chef de l'État | Président Adama Barrow |
Fête nationale | 18 février (indépendance de 1965) |
Codes ISO | GM, GMB |
Gentilé | Gambienne, Gambien |
Touristes (palmarès) | 161 000 personnes (2016) |

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Un niveau de développement très bas
La Gambie est le plus petit pays d’Afrique continentale. C’est un pays quasiment enclavé dans le Sénégal, qu’il coupe littéralement en deux (éloignant la Casamance, région du sud du Sénégal, du pouvoir central de Dakar et favorisant sur place un conflit larvé), et avec lequel il partage 740 km de frontière. Son territoire s’étend le long des 320 derniers kilomètres du cours du fleuve Gambie jusqu’à son embouchure, de 20 à 50 km de part et d’autre des rives du cours d’eau. Son littoral donnant sur l’océan Atlantique s’étend sur 80 km. Il a pour capitale Banjul, principale aire urbaine du pays, qui se trouve à l’embouchure du fleuve Gambie, et qui concentre environ la moitié de la population totale avec plus d’1,1 million d’habitants.
Le relief du pays est plat et ne s’élève jamais au-delà de 55 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La corruption des élites expliquent le faible niveau de développement humain du pays, l’un des plus pauvres du monde. Avec à peine 483 $USD (2017), le PIB/habitant y est l’un des plus faibles du monde. Il n’y a par exemple aucun pont sur le fleuve Gambie, ce qui créé des tensions avec le Sénégal, qui doit traverser la Gambie pour atteindre la Casamance depuis Dakar. La frontière est régulièrement bloquée, et le droit de passage (généralement de 4 000 francs CFA, équivalent à 6 €) varie selon l’humeur des autorités. Un pont doit être construit sur le fleuve Gambie à Farafenni depuis 2014, mais le projet, pourtant financé par la Banque africaine de développement, est retardé pour des raisons architecturales. Il empêcherait notamment la navigation sur le fleuve, un souci majeur en effet.
Le pays a été dirigé par un dictateur, Yahya Jammeh, depuis un coup d’État en 1994, jusqu’au 21 janvier 2017, opérant une république de façade, et ne tolérant aucune opposition. Les droits humains étaient régulièrement bafoués, la liberté de la presse inexistante, les opposants emprisonnés et certains même exécutés ou assassinés sans qu’il n’y ait de véritable enquête indépendante. Le chef de l’État était soutenu par une police politique, des services secrets et des militaires corrompus, qui redoutaient l’alternance politique qui se dessinait. En effet, en décembre 2016, Yahya Jammeh a été battu aux élections présidentielles par Adama Barrow, qui a pris la tête du pays le 19 janvier 2017, après avoir prêté serment en exil, à Dakar. Car, après avoir reconnu sa défaite, le dictateur est revenu sur sa parole et déclaré ne pas vouloir laisser le pouvoir au nouveau président élu, créant une crise politique majeure dans le pays. Le risque était grand de voir des troubles violents embraser tout le pays par la faute de l’inconscience d’un homme et de sa clique sécuritaire. La communauté internationale et notamment l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO) se sont préoccupés de la situation, et redoutaient que Jammeh ne tente à nouveau un coup d’État, confisquant du même coup une démocratie très fragile. Yahya Jammeh est finalement revenu à la raison et est parti en exil en Guinée équatoriale, autre dictature, le 21 janvier.
Ce qui a permis au président élu, Adama Barrow, à rentrer en Gambie et à prendre enfin le pouvoir, après des mois d’instabilité.
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Aires urbaines (2016)
Aire urbaine | Population |
---|---|
Banjul Cartes : | 1 109 829 habitants |
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Divisions administratives
Régions | Population | Superficie |
---|---|---|
Banjul | 413 397 habitants | 88 km² |
Central River | 226 018 habitants | 2 894 km² |
Lower River | 82 361 habitants | 1 618 km² |
North Bank | 221 054 habitants | 2 256 km² |
Upper River | 239 916 habitants | 2 069 km² |
West Coast | 699 704 habitants | 1 764 km² |