81 journalistes tués dans le monde en 2018

Monde - Liberté de la presse (2018)
Monde – Liberté de la presse (2018). Source : Reporters sans frontières

Reporters sans frontières vient de publier son rapport annuel sur l’état des violations de la liberté de la presse dans le monde. Le nombre de journalistes, journalistes citoyens et collaborateurs tués en 2018 dans l’exercice de leur profession atteint le chiffre de 81. En 2017, ils avaient été 74, tout comme en 2016.

Les pays les plus touchés sont en toute logique ceux dans lesquels des conflits armés ont lieu. L’Afghanistan, avec 14 tués, est suivi par la Syrie, avec 11 tués, puis le Yémen (8 tués).

Suivent des pays où les conflits sont larvés, limités à une zone restreinte, et dans lesquels l’État de droit est défaillant, comme le Mexique (9 tués), l’Inde (6 tués), la Colombie (3 tués). Plus inquiétant, certains pays n’ont pas de conflits sur leur territoire mais voient nombre de journalistes se faire tuer, comme aux États-Unis (6 tués), au Brésil (4 tués) et même en Europe, en Slovaquie (1 tué, ainsi que la conjointe du journaliste). La liste n’est pas exhaustive.

Par ailleurs, 335 journalistes, journalistes citoyens et collaborateurs sont actuellement emprisonnés pour le simple fait d’exercer ce métier. En 2016 déjà, on dénombrait un nombre record de 259 journalistes emprisonnés. Record d’ores et déjà tristement dépassé.

Des atteintes aux droits humains fondamentaux intolérables, et qui progressent chaque année depuis quelques temps. Ces violences sont souvent commises en toute impunité, et parfois même avec le soutien explicite de dirigeants politiques indignes, ouvertement en « guerre » contre la presse et qui incitent à commettre ces violations de la liberté de la presse afin de servir leur desseins politiciens.

La liberté de la presse est un droit humain fondamental garantissant la liberté aux humains. Elle fait partie de la Déclaration universelle des droits humains de l’ONU.

Source : Reporters sans frontières

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