Un quart de l’humanité en situation de stress hydrique

Monde - Stress hydrique (2019)
Monde – Stress hydrique (2019). Source : Institut des ressources mondiales

Un humain sur quatre vit actuellement dans un pays en situation de stress hydrique sévère, selon un rapport de l’Institut des ressources mondiales (World Resources Institute) publié le 6 août.

Au total, 17 pays, à savoir Arabie saoudite, Bahreïn, Botswana, Émirats arabes unis, Érythrée, Inde, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Oman, Pakistan, Qatar, Saint-Marin et Turkménistan, utilisent 80 % de leurs ressources en eau disponibles en surface et en souterrain dans une année moyenne. L’agriculture, l’industrie et les besoins humains, notamment dans les villes, sont les principales utilisations de cette eau.

Dans ces pays, le jour où l’eau ne coulera plus du robinet approche à grands pas. Le stress hydrique commence en-dessous de 1 700 mètres cubes d’eau par an et par personne disponibles pour l’activité humaine, agricole, industrielle et environnementale.

Certains pays sont très au-dessous de ce seuil, comme l’Égypte ou la Libye, qui sont sous les 500 m3. Dans les régions d’Afrique du Nord et de l’Asie de l’Ouest, pratiquement tous les pays vivent d’ores et déjà des pénuries d’eau à grande échelle.

Et la situation va s’aggraver avec les changements climatiques, qui engendreront encore plus d’épisodes de sècheresse. L’accès aux ressources en eau va également créer plus de conflits, et pousser plus de gens à migrer du fait des crises alimentaires. D’ici 2030, le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 %. Une catastrophe annoncée dont peu de nos dirigeants mondiaux se soucient pourtant…

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